Interview chantée d’Emőke Baráth
Tout en confidences, la soprano hongroise Emőke Baráth
La beauté grave du chant d’Emőke Baráth guidée par son complice Philippe Jaroussky.
HAENDEL FOREVER
Haendel Radamisto, HWV 12, Ouverture
« L’aura che spira » air de Sesto extrait de Giulio Cesare
« Ombra cara » air de Radamisto extrait de Radamisto
Concerto grosso en ré mineur, HWV 316
« Qual nave smarrita… » air de Radamisto extrait de Radamisto
« Ai greci questa spada » air d’Achilla extrait de Deidamia
« Io t’abbracio » duo de Rodelinda et Bertarido extrait de Rodelinda
Concerto grosso op.6 n° 12, 1er mouvement
« Ah, Ruggiero crudel! Ombre pallide » air d’Alcina extrait d’Alcina
Concerto grosso op.3 n° 2, 1er et 2eme mouvements
« Se pietà di me non senti » air de Cleopatra extrait de Giulio Cesare
Concerto grosso op.6 n° 4, 1er mouvement
« Scherza in mar la navicella » air d’’Adelaide extrait de Lotario
« Caro, bella » duo Cesare et Cleopatra extrait de Giulio Cesare
On parle souvent de Haendel et de ses castrats, fort légitimement car les Carestini, Caffarelli ou Senesino se virent confier des pages inoubliables. Mais les voix féminines n’étaient pas en reste et le compositeur délivra pour ces dames des airs non moins sublimes. Par la force de ses incarnations, Emőke Baráth s’en montre la digne héritière. Mais, forte de la très large tessiture de sa voix et d’une beauté de timbre ensorcelante, elle rend ainsi hommage aux grandes sopranos pour lesquelles Haendel vouait un amour sans borne : Francesca Cuzzoni qui créa les rôles de Cleopatra dans Giulio Cesare ou Rodelinda, sans oublier Anna Maria Strada del Pò qui incarna Adelaide dans Lotario et, surtout, Alcina.
S’il est un artiste qui connaît son Haendel, c’est bien Philippe Jaroussky. Si ses moyens vocaux le placent au firmament du chant lyrique, l’illustre contre-ténor français entame parallèlement une carrière de chef s’annonçant tout aussi intense. A la tête de son ensemble Artaserse, Philippe Jaroussky saura tisser un écrin idéal pour une complice avec laquelle il a partagé maintes scènes.
PRODUCTION Les Grandes Voix
Tout en confidences, la soprano hongroise Emőke Baráth
Philippe Jaroussky sur les traces de Farinelli et Carestini, deux des plus grands castrats de l’histoire de la musique baroque.
Une ode haendélienne à l’amour conjugal portée à l’incandescence par le couple princier Philippe Jaroussky et Marie-Nicole Lemieux.
Le contre-ténor Jakub Józef Orliński invite à la découverte de pépites baroques méconnues.