La Résurrection
La Resurrezione
Georg Friedrich Haendel
Comment Haendel s’empara de la forme opéra pour exprimer la passion du Christ.
Emőke Baráth | Marie-Madeleine
Elsa Benoit | Un ange
Lucile Richardot | Marie, femme de Cleophas
Emiliano Gonzalez Toro | Saint Jean l’Apôtre
Robert Gleadow | Lucifer
Julien Chauvin | violon et direction
Le Concert de La Loge
Le Lundi de Pâques marque pour la religion chrétienne le premier jour après la résurrection de Jésus- Christ. Bon nombre de musiciens se sont inspirés de cet épisode, en particulier tout au long de la période baroque. De ce contexte liturgique est née la forme oratorio en s’inspirant fortement de la puissance émotionnelle lyrique. Haendel composa plus d’une trentaine d’oratorios. Si Le Messie reste le « tube » dans ce domaine, il ne faudrait pas pour autant sous-estimer ses autres productions dont cette Résurrection qui date de 1708, période où Haendel a quitté l’Allemagne pour rejoindre Rome afin d’y explorer au plus près l’art musical italien. C’est la famille Bonelli qui lui passe commande de cette page afin qu’elle soit donnée en son palais en avril 1708, palliant ainsi l’interdiction du moment de faire jouer de l’opéra dans les demeures privées. A la manière d’un opéra, « Il caro Sassone » – comme le surnommaient les Romains – mélange ici récits sobrement accompagnés par la basse continue et airs brillants, chargés d’exprimer l’ensemble des mystères de la Passion du Christ. Julien Chauvin a réuni pour la circonstance une bien belle distribution
Jeanine Roze Production