Nelson Goerner | piano
L’élégance de Nelson Goerner à servir Beethoven, Chopin et Albéniz.
Beethoven Sonate n° 28 op. 101
Schumann Carnaval op. 9
Albéniz Iberia (troisième et quatrième cahiers)
L’opus 101 de Beethoven appartient aux dernières sonates où le musicien porta l’écriture pianistique a un point de perfection et de difficultés inédit. C’est à Leipzig, en 1834, l’année même de la création de son journal La Nouvelle Revue Musicale de Leipzig, que Schumann compose Carnaval, une œuvre autobiographique où le compositeur se montre sous divers masques dans un univers dansant, comme il se doit dans un carnaval… Nelson Goerner conclut la soirée en voyageant vers d’autres contrées du sud avec Albéniz. Pour lui, la suite Iberia évoque l’Andalousie et les quartiers populaires de Madrid et fait partie de son Panthéon personnel : « Je suis d’origine argentine, cette musique me touche, c’est comme une flèche qui me traverse… De la sublime incantation qu’est Jerez , appel aux mystères de la nuit, à Lavapiès, célèbre pour sa difficulté pianistique tant elle comporte d’enchevêtrements polyphoniques et de croisements de mains, la musique d’Albéniz dégage un panache et une joie de vivre qui, en ce qui me concerne, a été un jalon d’une importance suprême ».
Production Piano****