Continue without accepting

We respect your privacy

With your consent, we use cookies or similar technologies to store and access personal information such as your visit to this website. You can withdraw your consent or object to processin based on legitimate interest at any time by cliking on "Find out more" or in your privacy policy on this website.

Welcome to the Théâtre des Champs-Elysées website

The Théâtre des Champs-Elysées and its partners set cookies and use non-sensitive information from your device to improve our products and display personalized advertising and content. You can accept or refuse these different operations. To find out more about cookies, the data we use, the processing operations we carry out and the partners with whom we work, you can consult our cookies dedicated page.

    Calendar

    Création française d’une œuvre perdue de Stravinsky

    Image par défaut

    Ce n’est pas tous les soirs que l’on a l’occasion d’assister à la création française d’une œuvre de Stravinsky, que l’on croyait perdue et qui a miraculeusement été retrouvée récemment. Presque 104 ans après la première du Sacre sur cette scène, résonnera ce Chant funèbre, composé en 1908 par Stravinsky en hommage à son maître Rimski-Korsakov décédé le 21 juin de cette même année. Œuvre de jeunesse et d’une durée de douze minutes, il s’agit néanmoins d’une partition majeure tant sur le plan biographique que musical, car c’est une page d’envergure où s’affirme pour la première fois une patte véritablement personnelle.

    Stravinsky, dans ses Chroniques de ma vie, évoque lui-même avec regret la perte du Chant funèbre : « Malheureusement la partition de cette œuvre a disparu pendant la Révolution. (…) Je ne me souviens plus de sa musique, mais je me rappelle très bien l’idée dans laquelle je l’avais conçue. C’était comme un cortège de tous les instruments soli de l’orchestre venant tour à tour déposer, en guise de couronne, sur le tombeau du maître, chacun sa mélodie, et cela sur un fond grave de murmures en tremolo a l’instar des vibrations des voix de basse chantant en chœur ».

    Enfouie dans les archives du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, cette page que l’on pensait définitivement perdue a été retrouvée en 2014. Valery Gergiev en a assuré la première mondiale le 2 décembre dernier au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg:

    Orchestre National de France

     
    Jeudi 2 mars à 20h

    CLIQUEZ POUR PLUS D'INFORMATIONS

    Enregistrer