Le questionnaire de Proust de Pumeza Matshikiza
Mercredi 28 septembre, le Théâtre des Champs-Elysées accueille les talents lyriques du continent africain, dont la soprano Pumeza Matshikiza, lors d’une soirée organisée par l’association Women of Africa dont les bénéfices seront reversés à la construction d’un conservatoire de musique en Afrique. Les plus belles voix africaines habilleront les grands classiques lyriques allemands, français et italiens dans un programme éclectique composé également de chants traditionnels. L’étoile montante sud-africaine Pumeza Matshikiza s’est prêtée à notre questionnaire de Proust revisité. L’occasion de découvrir une artiste apaisée qui mange des pâtes avant chaque performance, aime Gustav Klimt et écoute Missy Elliott.
Mon état d’esprit actuel.
Méditative.
Ce que j’apprécie le plus chez mes partenaires de scène.
L’esprit d’équipe et la gentillesse.
Mon petit rituel d’avant-scène.
Manger des pâtes.
Mon loisir préféré lorsque je ne suis pas en concert ou en répétition.
Les longues marches, la lecture et la boxe.
Ce que j’aurais voulu être si je n’avais pas été chanteuse lyrique.
Psychologue.
La ville où je voudrais poser mes valises.
Berlin.
Le son que je préfère.
Le bruit des vagues.
L’auteur que j’emporte avec moi partout en livre/tablette.
En ce moment, je lis une biographie de Nellie Melba écrite par Ann Blainey, que j’ai reçu en cadeau lors de mon déplacement en Australie au mois d’août.
Le héros ou l’héroïne que j’admire le plus.
Je suis toujours très inspirée par tous les gens qui travaillent dur dans l’ombre des artistes et qui ne sont jamais sous les feux des projecteurs. Il y en a énormément. Je ne peux pas en choisir un en particulier.
Mon compositeur préféré.
En ce moment, il s’agit de Robert Schumann, mais je change souvent. Mozart reste de loin, mon préféré.
Mon peintre/photographe favori.
J’aime beaucoup Gustav Klimt, parmi tant d’autres.
Ce que je déteste par-dessus tout.
Les toilettes publiques. Malheureusement nous ne pouvons pas nous en passer.
Le don que je voudrais avoir.
Celui de passer un mois ou deux en Asie.
Mon souvenir de scène le plus cocasse.
J’adore les moments où il se passe un imprévu sur un opéra. Comme cette fois où le plateau est resté coincé et la scène, qui devait se dérouler dans une cuisine, s’est finalement passée dans des toilettes.
Ma playlist du moment en 5 titres.