L'Olimpiade sous le crayon de Christelle Téa
La dessinatrice Christelle Tea est venue croquer les répétitions de la nouvelle mise en scène de L'Olimpiade de Vivaldi.
La découverte de l’Opéra, témoignage
"Découvrir comment se crée une nouvelle production d’un opéra mis en scène m’intéresse vivement. J’ai toujours vu le processus créatif comme un assemblage d’une multitude d’éléments et de détails, comme je l’exprime dans mes dessins. Peut-être par déformation, comme je dessine de façon éparpillée, j’imagine que ce doit être de même lorsque l’on « fabrique » un opéra : tout d’abord, chacun travaille de son côté - les voix, la direction musicale, la production, les décors, les costumes, la mise en scène, la chorégraphie, le jeu des chanteurs, les lumières - et puis tout s’assemble lors des répétions pour à la fin offrir une œuvre d’art totale qui sera montrée assemblée lors de la générale. De même, je fais mes dessins en commençant par des détails aux quatre coins de la feuille, rien n’a vraiment de sens mais plus j’avance vers le centre plus mon dessin fait sens. Lors des répétitions, le processus de travail entre le metteur en scène et le chef d’orchestre et les interprètes donne une compréhension particulière de l’opéra qui, comme toutes les œuvres, donne sujet à interprétation."
Premier jour des répétions
je découvre pour la première fois l’équipe du Théâtre des Champs-Elysées, le metteur en scène, le chef d’orchestre, le chef de chant, les chanteurs de la distribution, leurs voix. Une répétition différente de toutes celles que j’ai pu voir auparavant. Ici c’était comme un spectacle en lui-même, à la fois fou, énergique, et fantastique.