Jules César (et Cléopâtre) sur écran noir
Avant d’accueillir la version haendelienne de Jules César sur la scène du Théâtre, petite chronique des grands César et Cléopâtre de l’histoire du cinéma…
Le chef-d’œuvre de Haendel signé du metteur en scène Damiano Michieletto et les débuts parisiens en fosse de Philippe Jaroussky
Philippe Jaroussky | direction
Damiano Michieletto | mise en scène
Thomas Wilhelm | chorégraphie
Paolo Fantin | scénographie
Agostino Cavalca | costumes
Cécile Kretschmar | coiffure, maquillage, masques
Alessandro Carletti | lumières
Gaëlle Arquez | Jules César
Sabine Devieilhe | Cléopâtre
Franco Fagioli | Sextus
Lucile Richardot | Cornelia
Carlo Vistoli | Ptolémée
Francesco Salvadori | Achille
Paul-Antoine Bénos-Djian | Nireno
Adrien Fournaison | Curio
Ensemble Artaserse
Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais
Créé en 1724, Giulio Cesare, sans conteste l’un des ouvrages les plus réussis du compositeur, est avant tout une histoire d’amour. Alors que dans de nombreux opéras de Haendel, mais aussi de bien d’autres compositeurs, les conflits de pouvoir viennent souvent contrecarrer les élans du cœur, ici ce sont des raisons d’état divergentes qui favorisent au contraire l’éclosion et l’affirmation des sentiments les plus tendres. Haendel s’en tient à la puissance de l’amour, supérieure aux intérêts personnels et autres calculs politiques.
Pour ses premiers pas parisiens en fosse avec son ensemble Artaserse, Philippe Jaroussky a choisi un chef-d’œuvre qu’il connaît bien pour avoir chanté à de nombreuses reprises le rôle de Sesto notamment dans la très remarquée production salzbourgeoise aux côtés notamment de Cecilia Bartoli. Côté mise en scène, nous accueillerons pour la première fois avenue Montaigne un vénitien habitué des plus grandes scènes européennes et qui a abordé lui son premier Haendel, Alcina, à l’été 2019 à Salzbourg avec pour Ruggiero... Philippe Jaroussky. Tous s’accordent sur son habileté à imaginer des univers délicats et d’une grande efficacité dramaturgique (Son Barbier de Séville pour l’Opéra de Paris est une irrésistible traduction visuelle de la partition endiablée de Rossini). Ses débuts dans l’opéra seria avec Alcina ont montré là aussi son intelligence à donner cohérence et émotion aux si exigeants arias da capo. Sur scène, une équipe familière du Théâtre et de ce répertoire avec en tête un bien joli trio féminin français.
NOUVELLE PRODUCTION
COPRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées | Oper Leipzig |
Opéra National de Montpellier | Théâtre du Capitole de Toulouse | Teatro dell’Opera di Roma
En partenariat avec france.tv
France Musique diffuse cet opéra le 25 juin dans le cadre des Soirées Opéra
Avec le soutien de Madame Aline Foriel-Destezet, Mécène principale des opéras mis en scène au Théâtre des Champs-Elysées
Giulio Cesare in Egitto fait l’objet d’une captation télévisuelle réalisée par Yan Proefrock, coproduite par le Théâtre des Champs-Elysées et Oxymore et avec la participation de France Télévisions et Mezzo. Le spectacle sera retransmis en différé sur CultureBox-France.tv, France 3 Nouvelle-Aquitaine, CultureBox la chaîne et Mezzo.
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La beauté grave du chant d’Emőke Baráth guidée par son complice Philippe Jaroussky.
Philippe Jaroussky sur les traces de Farinelli et Carestini, deux des plus grands castrats de l’histoire de la musique baroque.